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SCPI, crowdfunding, immobilier fractionné : le match 2026

SCPI, crowdfunding, immobilier fractionné : le match 2026

12/11/2025
10 minutes
Comparatifs
Sommaire
L'essentiel à retenir : l'investissement immobilier offre désormais quatre voies distinctes, du contrôle total du locatif direct à la passivité des SCPI, du crowdfunding ou du fractionné. Ce comparatif permet d'arbitrer entre rendement, liquidité et gestion pour identifier et optimiser  la stratégie adaptée à chaque profil, avec des performances pouvant atteindre 12 %. Pour investir dès aujourd’hui, découvrez Tantiem !

L'abondance de solutions d’investissement finit souvent par paralyser les épargnants qui redoutent de commettre une erreur en immobilisant leur épargne. Pour y voir plus clair, notre analyse confronte les meilleures SCPI, le crowdfunding, l’immobilier fractionné et l’investissement locatif classique, afin de déterminer précisément quel véhicule correspond à votre profil d'investisseur. Taux de distribution, commissions de souscription, défaut de paiement, collecte, financement, fiscalité...vous n'y comprenez plus rien ? Nous vous présentons un panorama des avantages, coûts et rendements nets réels de chaque solution, afin d'identifier la stratégie qui offrira le meilleur équilibre entre performance financière et tranquillité d'esprit.

Comprendre les bases de chaque investissement

L'immobilier locatif direct : le contrôle absolu

On parle ici d'acheter un bien en pleine propriété, une démarche qui séduit par son caractère tangible. Vous serez le seul maître à bord : vous sélectionnez l'appartement, vous le gérez, et vous encaissez 100% des loyers. C'est la méthode traditionnelle pour se constituer un patrimoine basé sur la pierre.

Que ce soit en meublé de longue durée ou en location saisonnière, cela exigera une gestion active et complète au quotidien. Il faut gérer les locataires, surveiller les éventuels travaux et gérer la paperasse administrative sans faiblir. C'est un véritable second métier, et non un simple placement passif comme beaucoup ont tendance à le croire !

Le ticket d'entrée élevé imposera très souvent de passer par la case crédit bancaire, ce qui alourdit le bilan. Beaucoup d'investisseurs abandonnent face à un parcours parfois complexe et intimidant, notamment avec un cadre réglementaire et fiscal de plus en plus contraignant.

La SCPI : la force du collectif et de la diversification

Si l'on compare SCPI, crowdfunding, immobilier fractionné, la SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) se distingue par l'achat de parts d'un parc immobilier de très grande taille. Une société de gestion professionnelle (Corum, Novaxia, Remake, Iroko...) s'occupe de tout à votre place. Vous devenez associé et non propriétaire d'un mur spécifique.

La grande force réside dans la mutualisation du risque sur des centaines d'actifs comme des bureaux ou des commerces. Vos revenus tombent sous forme de dividendes périodiques issus des loyers. C'est une forme de rente locative sans les soucis.

C'est un placement de long terme, bloqué idéalement pour une dizaine d'année. En réalité la durée est plutôt de 20 ans aujourd'hui... Le ticket d'entrée a nettement baissé ces dernières années, souvent dès quelques centaines d'euros.

Le crowdfunding : le pari sur un projet

Le crowdfunding immobilier s'apparente à un prêt à un promoteur ou unn. marchand de biens pour bâtir ou rénover un immeuble. L'argent des investisseurs finance un chantier bien précis, souvent résidentiel. Vous ne serez pas propriétaire, mais créancier d'une opération.

L'horizon de temps est très court terme, oscillant généralement entre 12 et 36 mois seulement. Vous récupérez votre mise avec des intérêts élevés à la fin. C'est rapide et potentiellement très rentable.

Le risque est en revanche très élevée, car il repose entièrement sur la réussite d'une seule opération immobilière, ce qui demande de la prudence. Les plateformes permettent de lever des fonds auprès d'épargnants en sélectionnant rigoureusement les dossiers. Mais comme nous le verrons ci dessus, cela n'a pas toujours été le cas ces dernières années !

L'immobilier fractionné : le meilleur des 3 mondes ?

L'immobilier fractionné permet l'acquisition d'une fraction d'un bien unique via une plateforme en ligne. Tous les mois, de nouveaux biens immobiliers (immeubles, commerces…) sont proposés aux investisseurs qui peuvent co-investir à leur guise. C’est le placement en plus forte croissance depuis 2020, avec des sociétés comme Tantiem qui fédère aujourd'hui plus de 30 000 membres.

Le but est double : toucher des revenus locatifs et une plus-value potentielle à la revente du bien. La gestion est totalement déléguée à des experts. Vous encaissez comme dans les SCPI une part des loyers sans gérer les actifs immobiliers, en comprenant précisément dans quoi vous avez investi.

Un autre atout : l'accessibilité, avec un ticket d'entrée très faible, parfois dès 100 euros pour démarrer. Ce marché plus récent propose des structures variées pour le partage de revenus entre investisseurs.

Le grand comparatif : tableau récapitulatif des 4 options

Vous voulez savoir où placer votre argent sans perdre des heures à éplucher des brochures illisibles ? Nous avons synthétisé l'essentiel dans ce tableau. C'est une vue d'ensemble brute, conçue pour comprendre rapidement les forces et faiblesses de chaque option. 

Critère Immobilier Locatif Direct SCPI Crowdfunding Immobilier fractionné
Nature de la propriété Pleine propriété Parts d'un parc diversifié Créance (dette) Obligations indexées sur les loyers
Ticket d'entrée Très élevé (souvent > 100k€) Accessible (dès 200€) Accessible (dès 1000€) Très accessible (dès 100€)
Gestion Active et totale 100% déléguée 100% déléguée 100% déléguée
Type de revenus Loyers Dividendes (Loyers Intérêts(dette) Coupons (issus les loyers) + plus-value
Rendement annuel moyen 2-7% (brut, très variable) 4-6% (historique) 8-12% (objectif)) 9% (objectif)
Horizon de temps Long terme (>10 ans) Long terme (8-10 ans min.) Court terme (12-36 mois) 8 ans
Liquidité Faible (dépend du marché) Limitée (marché secondaire) Nulle avant échéance Limitée (dépend de la plateforme)
Risque principal Risques locatifs et de marché Fluctuation valeur des parts Défaut du promoteur Risque si un seul actif

Le constat est assez clair: l'immobilier direct est un second métier, exigeant une gestion active et totale. À l'opposé, les trois autres solutions offrent le confort d'une gestion déléguée. Mais attention, ce confort a un prix et vous devez constamment arbitrer le triangle rendement, risque et liquidité.

Ce tableau pose les bases, mais le diable se cache dans les détails. Les sections suivantes décortiquent la mécanique derrière chaque ligne pour vous permettre de choisir la stratégie qui vous correspond vraiment.

Nature de la propriété : de l'actif unique à la mutualisation totale

Locatif direct : la propriété tangible et absolue

Nous l'avons vu, à la différence du trio SCPI /crowdfunding / fractionné, l'investisseur détient ici un actif physique, acté à son nom chez le notaire. C'est la forme de propriété la plus complète qui existe. Il a le pouvoir total de vendre, de rénover, ou même d'y habiter.

Le revers de la médaille est simple : le risque est entièrement concentré sur ce seul bien. Vacance locative, impayés ou sinistres... tout repose uniquement sur les épaules du propriétaire (et du locataire) unique.

SCPI : la dilution dans un portefeuille de très grande taille

Ici, l'investisseur en SCPI ne gère aucun bien en direct. Il détient des parts sociales d'une société de gestion qui est, elle, propriétaire d'un vaste parc. On parle alors de "pierre-papier" depuis les années 70, une détention indirecte.

L'avantage majeur réside dans la diversification géographique et sectorielle immédiate. Si un locataire part, la perte est compensée par des milliers d'autres loyers perçus. Le risque est ainsi lissé et mutualisé sur l'ensemble du portefeuille.

Crowdfunding et fractionné : deux logiques de co-investissement

Pour le crowdfunding, soyons clairs : l'investisseur ne détient aucune propriété immobilière. Il souscrit à une obligation et devient simple créancier du promoteur. Son gain reste totalement déconnecté de la valeur réelle du bien.

L'immobilier fractionné propose enfin une nature plus hybride. L'investisseur détient un titre financier (action ou obligation), d'une société ad-hoc qui possède un seul bien. Il devient ainsi le droit de percevoir une part des loyers.

C'est la différence fondamentale : le crowdfunding finance un projet temporaire, tandis que le fractionné finance l'acquisition d'un actif durable, avec un partage de la plus value à la revente.

Gestion et implication : quel niveau de contrôle pour votre portefeuille ?

Posséder, c'est une chose. Gérer, c'en est une autre. Voyons maintenant le temps et l'énergie que chaque solution exige.

L'investissement locatif direct : vous êtes le seul pilote

Vous voulez être le seul maître à bord ? L'immobilier locatif direct vous donne les pleins pouvoirs. Vous sélectionnez le locataire, fixez le loyer et décidez des travaux. C'est franchement gratifiant de piloter son projet de A à Z.

Mais attention, le revers de la médaille est brutal. La gestion locative est une activité chronophage qui grignote vos soirées. Même avec une agence, vous devez trancher les décisions et suivre le dossier. Tous les investisseurs vous le diront, c'est quasiment un second métier.

SCPI, crowdfunding, fractionné : la tranquillité de la gestion déléguée

Ici, on change radicalement de philosophie pour viser le 100 % passif. Une fois vos fonds investis, votre travail s'arrête net. Vous n'avez plus aucune action à effectuer au quotidien.

Dans les 3 autres cas,  les rôles sont répartis. La société de gestion administre tout le parc pour la première. En crowdfunding ou fractionné, la plateforme gère respectivement le promoteur ou le bien spécifique.

C'est l'argument massue pour ceux qui veulent les fruits de l'immobilier sans les contraintes. Vous encaissez, c'est tout.

Le dilemme : contrôle contre simplicité

Alors, posez-vous la question franchement : voulez-vous le pouvoir ou la paix ? Préférez-vous décider de tout ou dormir tranquille ? Il n'y a pas de mauvaise réponse ici.

Le locatif direct offre un contrôle total mais exigera du temps, une capacité à emprunter et des compétences pointues. À l'inverse, les solutions déléguées offrent la simplicité absolue mais requièrent de faire confiance à un tiers expert. Tout dépend de votre tolérance à l'effort personnel.

Choisir son investissement, c'est avant tout arbitrer entre le désir de tout contrôler soi-même et l'envie de déléguer pour se libérer du temps et de la charge mentale.

Rendement potentiel vs régularité des revenus : le grand écart

SCPI et locatif direct : la quête d'un revenu récurrent

Vous visez la sécurité du flux ? Ces deux modèles ont le même objectif : générer des revenus locatifs réguliers. En direct, vous encaissez vos loyers mensuels. En SCPI, c'est la société de gestion qui vous verse des dividendes, souvent trimestriels.

Côté chiffres, les SCPI offrent une visibilité avec un rendement historique tournant autour de 4 à 5%. En locatif direct, le rendement brut est très variable (2 à 7%) ; tout dépend du bien, de l'adresse et de la fiscalité. Ici, la régularité prime sur le coup d'éclat.

Le crowdfunding : la promesse de hauts rendements... intenables ?

Le crowdfunding se positionne clairement comme le champion du rendement potentiel. On ne cherche pas la rente tranquille, mais des performances agressives de 8 à 12% par an. C'est un placement de performance pure pour faire fructifier du cash rapidement. 

Notez bien que les revenus sont des intérêts fixes, versés à la fin du projet (in fine) ou parfois périodiquement. Le capital est remboursé à l'échéance, ce n'est pas un flux stable comme des loyers. On parle d'ailleurs d'un rendement moyen de 10% par an, mais le risque est à la hauteur. Cette information et les indicateurs ne sont pas toujours très clair !

L'immobilier fractionné : un hybride entre rente et performance

Ce modèle hybride combine deux sources de gains : des revenus locatifs versés périodiquement et une plus-value potentielle à la revente. C'est une mécanique intéressante pour ceux qui refusent de choisir entre flux immédiat et gain en capital.

Les rendements ciblés mélangent ces deux leviers, oscillant souvent entre 4% et 8%. Avec des rendements immédiats compris entre 4 % et 5 %, c'est plus nerveux qu'une SCPI mais moins explosif que le crowdfunding. Dans ce match, c'est un pari sur la performance d'un actif unique.

Risque, liquidité et horizon de temps : les trois piliers à ne pas négliger

Vous hésitez encore entre SCPI, crowdfunding, fractionné et investissement direct ? Attention à ne pas vous laisser aveugler par le rendement. C'est souvent le meilleur moyen de se retrouver piégé. Un taux attractif dissimule fréquemment un risque accru ou une sortie impossible. Analysons ce trio inséparable.

Le couple risque/liquidité : de la sortie facile à l'argent bloqué

La liquidité, c'est votre porte de secours. En immobilier locatif direct, elle dépend entièrement du marché local. Vendre un bien ne se fait pas en un claquement de doigts ; cela peut prendre des mois, voire plus si la demande s'effondre.

Pour les SCPI, la liquidité est techniquement limitée. La revente des parts s'opère via un marché secondaire géré par la société de gestion, et quand les acheteurs se font rares, les délais d'attente s'allongent dangereusement.

Le crowdfunding et le fractionné sont les plus rigides : l'argent est totalement bloqué. Vous ne récupérez votre mise qu'à la fin du projet ou à la revente du bien. Aucune sortie anticipée n'est envisageable.

Le profil de risque : du dilué au "tout ou rien"

En SCPI, le risque est massivement mutualisé sur des dizaines d'immeubles. Si un locataire fait défaut, l'impact est dérisoire. Le danger principal réside plutôt dans la baisse globale de la valeur des parts.

À l'opposé, le crowdfunding concentre tout sur un seul projet. C'est quitte ou double. Le danger majeur est la défaillance du promoteur, ce qui peut entraîner une perte partielle, voire totale, de votre capital. C'est clairement le placement le plus risqué.

L'immobilier fractionné et le locatif direct partagent une faiblesse similaire : le risque est concentré sur un seul actif. Vous subissez de plein fouet la vacance locative, la dégradation du bien ou la chute du marché local.

L'horizon de placement : du sprint au marathon

Le crowdfunding est un véritable sprint financier. C'est un placement conçu pour le court terme, idéal pour dynamiser un portefeuille sur 1 à 3 ans avant de récupérer ses liquidités.

La SCPI et le locatif direct sont des marathons. Ils exigent une vision longue, supérieure à 8-10 ans, indispensable pour amortir les frais d'entrée élevés et lisser les cycles du marché.

L'immobilier fractionné se positionne entre les deux, avec des horizons de moyen à long terme. On vise généralement 5 à 10 ans, le temps nécessaire pour que le bien s'apprécie suffisamment.

La crise immobilière actuelle : un test pour tous les modèles

La conjoncture 2024-2025, marquée par la hausse des taux et la baisse des prix, met tous les modèles sous pression. Le crowdfunding subit sa première crise de croissance avec des défaillances de promoteurs en nette augmentation. Cette instabilité provoque une perte d'attractivité pour ce type de placement.

Les SCPI de bureaux souffrent du télétravail qui vide les locaux. Le fractionné, encore trop jeune, doit prouver sa résilience face aux turbulences. Seul le locatif direct, s'il est parfaitement situé, tire parfois son épingle du jeu.

Fiscalité et frais : ce qu'il vous restera vraiment en poche

Le rendement brut, c'est bien beau sur le papier. Mais ce qui compte, c'est ce qui atterrit réellement sur votre compte en banque après le passage du fisc et des intermédiaires.

La jungle des frais : souscription, gestion, et autres joyeusetés

Les SCPI ne font pas de cadeau à l'entrée. Comptez des frais de souscription élevés, souvent entre 8 et 12 %, qui plombent immédiatement la performance à court terme. S'y ajoutent, bien sûr, les inévitables frais de gestion annuels.

Côté crowdfunding et immobilier fractionné, l'addition est souvent moins salée. Ici, la facture est généralement réglée par le promoteur ou déjà lissée dans le prix d'achat, ce qui rend le modèle plus transparent pour l'investisseur.

En locatif direct, c'est la foire aux dépenses cachées : notaire, agence, syndic, réparations imprévues. Si vous n'anticipez pas ces sorties, votre calcul de rentabilité s'effondre avant même le premier loyer.

Imposition : flat tax contre revenus fonciers

Le crowdfunding immobilier a un atout majeur dans sa manche : la simplicité fiscale. Vous êtes taxé à la flat tax (PFU) de 30% sur les intérêts perçus. Pas de mauvaise surprise, tout est clair et prévisible.

Pour le locatif direct et les SCPI détenues en direct, préparez-vous à souffrir. Vous tombez sous le coup des gains  fonciers. Vos gains s'empilent sur votre salaire et subissent votre tranche marginale d'imposition plus les prélèvements sociaux.

Ça fait mal, surtout si vous êtes déjà bien imposé. Le fractionné, lui, joue les caméléons selon sa structure juridique. Il peut basculer d'un côté ou de l'autre, changeant radicalement la donne fiscale.

  • Crowdfunding : Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30% (ou option barème progressif).
  • SCPI / Locatif direct : Barème progressif de l'impôt sur le revenu + 17,2% de prélèvements sociaux.
  • Immobilier fractionné : Fiscalité variable (PFU ou revenus fonciers) selon la structure juridique du montage (obligations, actions, etc.).

L'impact sur le rendement net

Arrêtez de regarder le taux affiché en gros caractères. Le seul chiffre qui compte, c'est le rendement net de frais et de fiscalité. Un 10% brut en crowdfunding peut être bien plus attractif qu'un 6% en SCPI.

Faisons le calcul. Si votre tranche d'imposition est à 30%, vos revenus fonciers sont taxés à 47,2% (30% + 17,2%). Le PFU à 30% du crowdfunding devient alors une arme redoutable pour préserver vos gains. C'est là que le match scpi crowdfunding immobilier fractionné se joue réellement.

L'avenir de l'investissement immobilier : le fractioné

Le monde de l'investissement immobilier n'est pas figé. De nouvelles approches émergent, portées par la technologie, et pourraient bien redessiner les contours de ce que nous avons vu jusqu'ici.

L'immobilier fractionné

Les "Neo-SCPI" : plus digitales, plus ciblées

Les "Neo-SCPI" telles que Iroko Zen ou Remake s'imposent comme une nouvelle génération de SCPI, bien décidées à casser les codes. Elles se distinguent par une distribution 100% en ligne, des frais d'entrée souvent réduits ou nuls, et une transparence accrue sur les actifs.

Elles sortent des sentiers battus pour se diversifier sur des secteurs porteurs comme la santé, la logistique ou les résidences gérées. C'est une réponse à la digitalisation et aux nouvelles attentes des investisseurs, notamment en intègrant des critères ESG exigeants dans leur stratégie.

Vers une convergence des modèles ?

On remarque que les frontières deviennent floues entre ces différentes solutions. Des plateformes de crowdfunding lancent désormais des offres de fractionné, tandis que des SCPI historiques adoptent les codes du digital.

L'investisseur de demain aura accès à un éventail de produits hybrides. La tendance est à l'hyper-personnalisation de l'investissement immobilier, permettant de choisir son profil, son horizon et son type d'actif avec une grande finesse.

"L'avenir n'est plus à choisir une seule voie, mais à composer son propre portefeuille immobilier en piochant le meilleur de chaque modèle, du plus traditionnel au plus disruptif."

Quel investissement pour quel profil : faire le bon choix

Après avoir disséqué les mécanismes, une question subsiste : quelle option colle vraiment à votre réalité ? Pour éviter de faire fausse route et de perdre du temps sur un support inadapté, voici le verdict pour trancher efficacement.

Le profil "Patrimonial & Prudent" : SCPI et locatif direct

Ce profil cherche avant tout à sécuriser son avenir. L'objectif est de bâtir une forteresse patrimoniale sur le long terme pour s'assurer des revenus complémentaires stables, souvent en vue de la retraite. Ici, la régularité des gains prime largement sur la performance pure.

La SCPI est la solution reine pour ceux qui privilégient la tranquillité d'esprit et la diversification. À l'opposé, le locatif direct conviendra aux investisseurs disposant de temps et d'apport, désireux de garder un contrôle total et physique sur leur actif.

Le profil "Dynamique & Opportuniste" : crowdfunding immobilier

Vous êtes à la recherche de hauts rendements sur un horizon de temps court, souvent inférieur à trois ans. Conscient que le risque est bien réel, vous acceptez de bloquer votre capital temporairement pour saisir une opportunité de gain rapide.

Le crowdfunding immobilier répond parfaitement à cette attente. Il permet de viser des performances à deux chiffres en finançant des projets concrets de marchands de biens, agissant comme un booster de diversification au sein d'un portefeuille plus classique.

Le profil "Moderne & Curieux" : l'immobilier fractionné

Attiré par les nouvelles technologies, ce profil souhaite investir dans la pierre sans subir la lourdeur administrative habituelle. Il veut pouvoir sélectionner chirurgicalement le bien dans lequel il place ses billes, tout en s'affranchissant totalement des contraintes de la gestion locative.

L'immobilier fractionné est taillé sur mesure pour cette approche. Il combine la fluidité du digital, un ticket d'entrée très bas, et la satisfaction de détenir une fraction d'un bien spécifique, comme un appartement parisien ou un chalet. C'est l'option "plaisir" qui se distingue dans le comparatif scpi crowdfunding immobilier fractionné, idéale pour débuter intelligemment.

L'investissement immobilier idéal n'existe pas : il dépend avant tout de votre profil et de vos ambitions. Entre la sécurité de la pierre-papier, le dynamisme du crowdfunding ou le contrôle du locatif direct, la diversification reste votre meilleure alliée. Prenez le temps d'analyser chaque option pour construire un patrimoine qui vous ressemble.

FAQ

Est-il pertinent d'investir 50 000 euros en SCPI aujourd'hui ?

Investir 50 000 euros en SCPI est une stratégie cohérente pour un profil patrimonial cherchant à générer un complément régulier sans contrainte. Contrairement à un investissement locatif direct où cette somme servirait à peine d'apport, en SCPI, elle permet d'accéder immédiatement à un portefeuille diversifié de plusieurs immeubles (bureaux, commerces, santé), mutualisant ainsi le risque locatif.

Cependant, il faut garder à l'esprit que la SCPI est un placement de long terme (8 à 10 ans minimum) en raison des frais de souscription élevés (souvent entre 8 et 12 %). Avec un rendement moyen historique de 4 à 6 %, cet investissement vise la stabilité et la perception de dividendes plutôt qu'une spéculation rapide.

L'immobilier fractionné est-il une bonne option pour se lancer ?

L'immobilier fractionné est souvent considéré comme la porte d'entrée idéale pour les débutants grâce à son ticket d'entrée très faible, parfois un montant de  100 euros. Il permet de choisir précisément l'actif dans lequel on investit (un immeuble spécifique, contrairement au "blind pool" des SCPI) tout en déléguant totalement la gestion et l'entretien du bien.

C'est une solution hybride intéressante qui combine des revenus locatifs potentiels et une perspective de plus-value à la revente. Toutefois, la liquidité reste un point d'attention : revendre ses parts avant l'échéance prévue peut être difficile selon la profondeur du marché secondaire de la plateforme choisie.

Le crowdfunding est-il réellement rentable ?

Le crowdfunding est incontestablement le placement qui affiche les taux cibles les plus élevés du secteur, oscillant généralement entre 8 et 12 % par an. Cette rentabilité s'explique par la nature de l'investissement : vous financez une opération de promotion ou de rénovation sur une courte durée (12 à 36 mois), en assumant un risque plus concentré sur la réussite d'un seul projet.

Il ne s'agit pas de percevoir des loyers, mais des intérêts financiers. La rentabilité est donc réelle, mais elle rémunère un risque de perte en capital ou de défaut du promoteur plus important que dans l'immobilier locatif traditionnel ou la SCPI.

Quel type de placement immobilier peut rapporter 10 % par an ?

Pour viser un rendement annuel de 10 %, le crowdfunding immobilier est le candidat le plus naturel parmi les solutions de "pierre-papier". Les promoteurs sont prêts à offrir ces taux pour financer leurs fonds propres et débloquer leurs crédits bancaires. C'est un investissement de performance pure sur un horizon court.

L'immobilier locatif direct peut théoriquement atteindre ce seuil (via la colocation ou la location saisonnière), mais cela exige une implication personnelle intense et une optimisation fiscale pointue. À l'inverse, les SCPI et l'immobilier fractionné classique visent rarement de tels sommets, privilégiant un couple rendement/risque plus modéré.

Les SCPI valent-elles encore le coup face aux nouvelles solutions ?

Malgré l'émergence de solutions plus modernes et rentables comme le fractionné, la SCPI conserve un atout majeur : la mutualisation extrême du risque. Quand le crowdfunding ou le fractionné vous exposent à la santé d'un seul immeuble ou d'un seul projet, une SCPI détient des dizaines, voire des centaines d'actifs. Si un locataire part, l'impact sur votre dividende est marginal. Reprise, Semestre, Livret, REIM, capitalisation, Bourse, Avis, Louve Invest, Contexte, Moyenne Trimestre, Corum, LAncée, Garanti, Aspim, Semble, Résultat, Pays; Assurance, Découvrir, Compter, Article; Inflation, Caractéristique, Conclusion, Raizer, Effet, Européeene, Considérer, Exemple; Conseil, Marché immobilier, durée de détention, Prix de souscription, Investir en SCPI, Remake live, SCPI de rendement, Investissement en SCPI, Première brique, Epsicap nano, PAtrimoine immobilier, Nouvelles SCPI, Collecte nette, Parc immobilier, 

Elles restent donc le pilier central pour les investisseurs qui privilégient la tranquillité d'esprit et la régularité des revenus sur le très long terme, acceptant en contrepartie une performance plus modérée et des frais d'entrée plus lourds. 

Faut-il s'attendre à une remontée des SCPI en 2025 ?

L'année 2025 pourrait marquer un point d'inflexion pour le marché des SCPI. Après une période de correction des prix de part pour certaines sociétés (notamment celles exposées aux bureaux), les rendements mécaniques augmentent pour les nouveaux entrants. De plus, les "Néo-SCPI", sans frais d'entrée et positionnées sur des secteurs porteurs comme la logistique ou la santé, continuent de dynamiser le marché.

Il est toutefois prudent de rester sélectif. La remontée dépendra de la stabilisation des taux d'intérêt et de la capacité des gestionnaires à valoriser leur parc. C'est une période d'opportunité pour ceux qui entrent sur le marché, à condition de bien choisir sa société de gestion.

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