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Comment déclarer mes biens immobiliers ?

4 min.
Type d'investissement

Cet article concerne uniquement les propriétaires des biens immobilier en direct et détaille leurs obligations administratives. les investisseurs Tantiem ne sont pas concernés par ces déclarations. Tantiem assure l'intégralité de la prise en charge. Consultez notre section Faq pour plus de détails

Démarche de déclaration des biens immobilier

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle obligation imposée par l’administration fiscale, chaque propriétaire doit désormais déclarer ses biens immobiliers directement en ligne via son espace personnel sur le site du service public impots.gouv.fr. Cette démarche permet notamment à l’État d’identifier les logements encore soumis aux impôts locaux, tels que la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ou la taxe sur les logements vacants. Pour gérer mes biens immobiliers, la première étape consiste à se connecter à son compte fiscal, puis à accéder à la rubrique dédiée “Gérer mes biens immobiliers”, nouvellement ajoutée par les services de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).

Une fois connecté, il est essentiel de vérifier les informations préremplies dans le formulaire mis à disposition. Vous devez indiquer, pour chaque bien, s’il est occupé à titre personnel, loué, vacant ou mis à disposition gratuitement. Cette déclaration des biens immobiliers est obligatoire, même si vous êtes déjà en conformité avec votre impôt sur le revenu ou que vous avez récemment vendu un bien. Il est à noter que tout oubli ou erreur peut entraîner des relances voire des pénalités de la part de l’administration fiscale.

Heureusement, la procédure a été pensée pour être intuitive. Grâce à votre espace personnel, vous pouvez effectuer votre déclaration, consulter vos biens, télécharger les justificatifs, et recevoir des notifications officielles. Néanmoins, de nombreux contribuables trouvent encore cette nouveauté complexe, surtout lorsqu’il s’agit de plusieurs biens ou d’une déclaration des biens immobiliers en indivision. D’où l’importance de bien s’informer, de se munir des bons documents, et, si besoin, de faire appel à des experts pour gérer vos biens immobiliers en toute sérénité.

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Quels impôts sur l’immobilier en 2025 ?

La fiscalité immobilière en 2025 reste un sujet incontournable pour tout propriétaire ou investisseur. Comprendre quels sont les impôts 2025 qui s’appliquent à votre patrimoine immobilier permet non seulement d’anticiper vos charges, mais aussi d’optimiser votre régime fiscal en fonction de votre situation. Plusieurs contributions peuvent s’appliquer selon le type de bien, son usage et votre niveau de revenus.

En premier lieu, la taxe foncière continue de peser lourd dans le budget des propriétaires. Calculée à partir de la valeur locative cadastrale, elle est due chaque année, même si le bien est vacant. À cela peut s’ajouter une taxe sur les logements vacants, instaurée dans certaines zones tendues pour encourager la mise en location des biens inoccupés. Ces impôts locaux ne doivent pas être négligés, car leur montant peut varier fortement d’une commune à l’autre.

Par ailleurs, les revenus issus de la location sont soumis à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie des revenus fonciers ou des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), selon le régime choisi. En 2025, de nombreuses réformes ont impacté la déclaration des loyers perçus, rendant encore plus essentiel le choix du bon régime fiscal. Pour les patrimoines importants, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) continue de s’appliquer dès lors que la valeur nette du patrimoine immobilier dépasse 1,3 million d’euros.

Enfin, certains propriétaires peuvent également être concernés par l’impôt de solidarité sur les successions ou donations, notamment lorsqu’un bien immobilier fait partie d’un héritage. Dans ce contexte, bien connaître la fiscalité immobilière globale permet de faire des choix éclairés, tant en matière de transmission que d’investissement. Il est donc essentiel de se tenir informé de l’évolution des impôts 2025 pour sécuriser et valoriser son patrimoine sur le long terme.

Si vous investissez dans des SCPI ou via le crowdfunding immobilier, il est essentiel de bien comprendre la fiscalité associée à ces placements.
Pour vous accompagner, nous vous invitons à consulter nos articles dédiés :

Ces ressources vous aideront à investir en toute connaissance de cause.

Comment estimer le prix d’un bien immobilier ?

Que vous soyez vendeur, investisseur ou simple propriétaire, savoir estimer correctement un bien est une étape cruciale pour maîtriser la gestion de votre patrimoine. En effet, la valeur immobilière d’un logement ne repose pas uniquement sur l’intuition ou la comparaison avec l’offre du marché : elle nécessite un calcul rigoureux, basé sur des données concrètes et actualisées. L’estimation impacte non seulement le prix de vente, mais aussi la fiscalité liée à la transmission, à la location ou à l’investissement.

L’un des premiers indicateurs à prendre en compte est le prix au mètre carré, qui varie considérablement en fonction de la localisation, de l’état du bien, de la demande locale et du type de logement. Des outils publics comme la Demande de valeurs foncières (DVF), mise en ligne par le gouvernement, permettent d’accéder gratuitement aux dernières ventes enregistrées dans votre quartier ou votre commune. Cela vous aide à ajuster votre estimation en fonction des transactions réelles, et non sur la base d'annonces souvent surestimées.

Autre notion clé : la valeur locative cadastrale, utilisée par l’administration fiscale pour calculer la taxe foncière. Même si elle ne reflète pas toujours la valeur du patrimoine sur le marché libre, elle reste un repère incontournable pour évaluer un bien dans une logique patrimoniale ou fiscale. Elle permet notamment de connaître la charge fiscale à prévoir sur le long terme.

Enfin, estimer un bien, c’est aussi anticiper le potentiel de valorisation à moyen ou long terme. Cela implique de croiser plusieurs sources de données (notaires, DVF, experts, plateformes spécialisées), d’analyser l’évolution du prix au mètre carré, et de tenir compte des aménagements urbains ou futurs projets d’infrastructure. En résumé, une bonne estimation repose sur une combinaison d’éléments quantitatifs et qualitatifs, indispensable pour fixer un prix de vente cohérent, ou pour évaluer la valeur du patrimoine dans le cadre d’une déclaration, d’un investissement ou d’une transmission.

Quelles sont les exonérations fiscales possibles ?

Dans le paysage complexe de la fiscalité immobilière, il existe heureusement plusieurs dispositifs d’exonération permettant aux propriétaires de bénéficier d’une réduction significative de leur imposition. Ces allègements concernent principalement la taxe foncière, mais peuvent également toucher l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), sous certaines conditions strictes définies par la loi.

Commençons par la taxe foncière, dont l’exonération peut être temporaire ou permanente. Certains logements neufs, par exemple, sont exonérés de taxe foncière pendant deux ans à compter de l’année suivant l’achèvement des travaux. D’autres exonérations s’appliquent aux personnes âgées, aux bénéficiaires de l’AAH ou de l’ASPA, à condition de respecter des plafonds de revenus fixés chaque année. Les logements économes en énergie peuvent également bénéficier d’une exonération partielle, selon les dispositifs locaux en vigueur.

Du côté de l’impôt sur la fortune, la loi prévoit des mécanismes permettant d’exonérer certains biens immobiliers, en totalité ou en partie, notamment s’ils sont affectés à une activité professionnelle ou s’ils relèvent d’une location meublée sous statut LMP ou LMNP. Il est également possible de réduire l’assiette taxable en déduisant certains frais : travaux de réparation, intérêts d’emprunt, dettes liées à l’acquisition ou à la rénovation, etc.

Pour bénéficier de ces exonérations, il est crucial de remplir toutes les conditions prévues par les textes législatifs et de les justifier précisément lors de la déclaration. Une erreur ou un oubli peut entraîner une perte du bénéfice fiscal, voire un redressement. C’est pourquoi une veille régulière sur l’évolution de la loi, ou l’accompagnement par un conseiller fiscal, peut s’avérer stratégique pour optimiser sa situation et alléger sa charge fiscale de manière durable.

Comment réduire mes impôts immobiliers ? 

Réduire ses impôts liés à l’immobilier n’est pas un mythe, mais une stratégie parfaitement légale — à condition de bien connaître les mécanismes fiscaux à votre disposition. Que vous soyez propriétaire occupant ou bailleur, plusieurs leviers permettent de réduire à la fois l’impôt sur le revenu lié aux loyers perçus et la taxation globale de votre patrimoine immobilier. L’objectif ? Optimiser votre fiscalité tout en sécurisant vos investissements.

L’un des outils les plus puissants reste l’investissement locatif, qui ouvre la voie à des dispositifs de défiscalisation attractifs comme la loi Pinel, Denormandie ou encore le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel). Ces régimes permettent de bénéficier d’un abattement sur les loyers ou d’amortir une partie du bien, réduisant ainsi la base imposable. En location vide, le régime réel permet de déduire de nombreux frais de gestion (intérêts d’emprunt, assurance, travaux, charges de copropriété…) directement de vos revenus fonciers, ce qui fait chuter votre impôt sur le revenu de façon significative.

En parallèle, il est crucial d’optimiser la déclaration de vos charges. Beaucoup de propriétaires ignorent qu’une bonne partie des frais de gestion, comme les honoraires de syndic, les frais de comptabilité ou encore certaines dépenses d’entretien, sont totalement déductibles. Le choix du bon régime fiscal (micro-foncier ou réel) est donc déterminant selon le montant des revenus générés et des charges à déduire.

Enfin, une approche patrimoniale globale peut également permettre de réduire votre taxation : démembrement de propriété, SCI familiale, donation temporaire d’usufruit… Chaque solution doit être étudiée selon votre situation, vos objectifs et votre horizon d’investissement. Un accompagnement personnalisé ou un simulateur fiscal fiable peuvent être des alliés précieux pour maximiser vos avantages et faire de votre bien immobilier une source de revenus pérenne… sans être une source de stress fiscal.

Quels sont les délais de déclaration en immobilier ?

Respecter les délais de déclaration en matière immobilière est essentiel pour éviter pénalités et mauvaises surprises. Depuis la réforme de 2023, tous les propriétaires — particuliers comme entreprises — ont une obligation de déclarer les biens immobiliers détenus, qu’ils soient occupés, vacants ou loués. Cette démarche s’effectue via l’espace particulier sur le site des impôts, et doit être réalisée dans les dates imparties.

Pour l’année 2025, la date limite pour effectuer la déclaration d’occupation de vos biens est fixée au 1er juillet. Ce délai concerne notamment les propriétaires d’un ou plusieurs logements, qu’il s’agisse de résidences principales, secondaires, ou de biens mis en location. Au-delà de cette date, vous risquez des relances de l’administration et potentiellement une taxation inadaptée à la situation réelle de vos biens.

Dans certains cas spécifiques, notamment en cas de cession ou de donation, la déclaration peut aussi être liée à l’année de détention du bien. Ainsi, certaines exonérations ou obligations particulières (par exemple, dans le cadre d’une plus-value immobilière) s’apprécient en fonction de la durée pendant laquelle le bien a été détenu. Là encore, le respect des délais est crucial pour bénéficier de l’ensemble des droits ou éviter les erreurs déclaratives.

Quant à la déclaration classique des revenus fonciers (issus de la location), elle s’inscrit dans le calendrier général de la campagne de déclaration de revenus. En 2025, la date butoir est prévue autour du 31 juillet (variable selon les départements et le mode de déclaration). Il est donc essentiel de bien anticiper cette obligation, surtout si vous relevez du régime réel, car les pièces justificatives et les calculs demandent plus de temps et de précision.

En résumé, une démarche anticipée, rigoureuse et conforme au calendrier fixé par l’administration fiscale vous permettra non seulement de rester en règle, mais aussi de défendre vos droits en cas de litige ou d’erreur. Mieux vaut donc noter chaque date clé et préparer votre déclaration bien avant l’échéance du 1er juillet ou du 31 juillet.

Comment fonctionne la taxe foncière ?

La taxe foncière est un impôt local incontournable pour tout propriétaire d’un bien immobilier en France, qu’il s’agisse d’un logement, d’un terrain ou d’un local professionnel. En tant que redevable de la taxe, vous avez l’obligation de la régler chaque année, même si le bien n’est pas occupé. Elle s’applique à tous les biens bâtis ou non bâtis, et constitue une ressource essentielle pour les collectivités territoriales.

Le montant de la taxe foncière repose sur un calcul précis effectué par l’administration fiscale. Il est basé sur la valeur locative cadastrale du bien, c’est-à-dire le loyer théorique annuel que pourrait générer le logement s’il était mis en location. Cette valeur est ensuite multipliée par un taux voté chaque année par les collectivités locales (commune, intercommunalité, etc.). Cela signifie que le montant final peut varier considérablement d’un territoire à l’autre, même pour des biens similaires.

Le paiement de la taxe s’effectue généralement en octobre. L’avis d’imposition est disponible dans votre espace personnel sur le site des impôts, et il est possible d’y accéder via le service en ligne dédié. Vous pouvez régler la somme en une fois, ou opter pour un prélèvement mensuel ou à l’échéance, selon vos préférences.

Certaines situations permettent une exonération totale ou partielle, notamment pour les logements neufs (pendant deux ans), les personnes âgées sous conditions de revenus, ou encore les biens à usage agricole. Néanmoins, ces cas sont encadrés strictement, et il est conseillé de bien vérifier si vous remplissez les conditions avant de solliciter une réduction ou une dispense.

En résumé, la taxe foncière est une obligation annuelle qui doit être anticipée et comprise dans la gestion de vos finances immobilières. Connaître les règles de calcul, les dates de paiement, et les éventuelles exonérations disponibles vous permettra de mieux piloter votre budget patrimonial et de rester en règle avec l’impôt local

En conclusion

Que vous envisagiez un achat immobilier, une action d’investissement locatif ou une simple régularisation fiscale, disposer de la bonne information utile reste essentiel pour sécuriser votre patrimoine et prendre des décisions éclairées. Ce type de contenu s’adresse à un large public, qu’il s’agisse de novices, d’investisseurs aguerris ou de propriétaires désireux de mieux comprendre leur fiscalité.

Entre déclaration, paiement d’impôts, obligations déclaratives après l’achèvement d’un bien, ou encore calcul de la taxe foncière, les démarches peuvent rapidement devenir complexes. Et pourtant, tout cela peut désormais être simplifié grâce à la digitalisation : la majorité des services sont accessibles sur internet, et vous pouvez suivre votre fiscalité en temps réel, sans prise de tête.

Grâce à notre modèle d’immobilier fractionné, vous accédez à des biens performants, diversifiés, et surtout sans les tracas administratifs. La déclaration de vos parts est directement gérée par notre équipe, vous évitant toute complexité liée aux démarches avec l’administration fiscale. Vous bénéficiez ainsi de tous les avantages d’un placement immobilier — revenus, valorisation, fiscalité optimisée — sans devoir payer le prix fort en temps ou en stress.

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