
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) sont une forme d'investissement immobilier accessible aux particuliers et prisées pour leurs rendements, leur gestion déléguée et leur diversification entre autres.
Malgré ces atouts, les SCPI sont parfois décriées pour leur fiscalité qui peut s’avérer élevée et complexe.
Aussi, les SCPI permettent aux investisseurs de générer plusieurs catégories de revenus qui seront soumis différemment à l’impôt. Commençons par rappeler quelles sont ces catégories de revenus :
Investir dans une SCPI peut être un excellent moyen de se constituer un patrimoine et de générer des revenus passifs. Cependant, il est essentiel de bien comprendre la fiscalité des SCPI afin d’anticiper l’impact des impôts sur vos rendements. Les revenus issus des Sociétés Civiles de Placement Immobilier sont en effet soumis à un régime fiscal spécifique, notamment à l’impôt sur le revenu, aux prélèvements sociaux et, dans certains cas, à d’autres formes d’imposition. Décryptons ensemble le fonctionnement de cette fiscalité !
Les revenus issus des SCPI proviennent principalement des loyers perçus par la société et redistribués aux investisseurs sous forme de dividendes. Ces revenus sont donc considérés comme des revenus fonciers et sont donc soumis à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie correspondante.
Deux régimes fiscaux sont possibles pour déclarer ces revenus fonciers :
Si vous décidez de revendre vos parts de SCPI, la plus-value réalisée sera soumise au régime fiscal des plus-values immobilières.
La fiscalité des plus-values immobilières fonctionne ainsi :
Certains investisseurs préfèrent détenir leurs parts de SCPI via une Société Civile Immobilière (SCI) afin d’optimiser la fiscalité. Deux régimes fiscaux s’appliquent selon le type de SCI choisi :
Certaines SCPI investissent à l’étranger (par exemple en Allemagne ou aux Pays-Bas). Dans ce cas, les revenus sont soumis aux régimes fiscaux locaux, souvent moins taxés qu’en France. Cependant, pour éviter une double imposition, la France applique des conventions fiscales permettant de neutraliser tout ou partie des impôts payés à l’étranger.
En général, ces SCPI internationales peuvent être plus avantageuses d’un point de vue fiscal, car elles permettent d’échapper aux prélèvements sociaux de 17,2 % en France. Il est donc intéressant d’étudier ces options en fonction de votre profil d’investisseur.
Si les SCPI sont un placement attractif pour générer des revenus réguliers, il est essentiel de bien comprendre leur fiscalité avant d’investir. L’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux et la taxation des plus-values peuvent impacter la rentabilité nette de votre investissement.
Avant de vous lancer, il peut être intéressant de se faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine afin d’optimiser votre stratégie fiscale et choisir le régime fiscal le plus adapté à votre situation.

Investir dans une SCPI de rendement est une stratégie efficace pour diversifier son investissement locatif, générer des revenus passifs et se constituer un patrimoine. Cependant, pour maximiser la rentabilité et réduire l’impact fiscal, il est essentiel d’adopter une approche optimisée. Voici les meilleures stratégies pour tirer le meilleur parti de votre investissement en Société Civile de Placement Immobilier.
Toutes les SCPI ne se valent pas. Il existe plusieurs catégories, chacune ayant ses propres caractéristiques et objectifs. Voici les 3 principales :
Pour optimiser son investissement, il est important d’analyser plusieurs critères :
Acheter des parts de SCPI à crédit est un levier puissant pour maximiser son rendement. L’effet de levier du crédit permet d’investir une somme plus importante que son apport personnel, tout en profitant des taux d’intérêt bas.
Les avantages de l’achat à crédit :
L’assurance vie est l’un des meilleurs moyens d’optimiser la fiscalité d’un investissement en SCPI. En souscrivant des SCPI via un contrat d’assurance vie, les revenus générés bénéficient d’une imposition plus avantageuse que celle des revenus fonciers classiques.
Les principaux avantages :
La fiscalité des SCPI peut avoir un impact significatif sur la rentabilité de l’investissement. Il existe plusieurs leviers pour optimiser la déclaration fiscale et réduire l’imposition sur les revenus fonciers :
Une bonne gestion fiscale peut permettre de gagner plusieurs points de rentabilité sur un investissement en SCPI.
Optimiser un investissement en SCPI de rendement repose sur une sélection rigoureuse des supports, un financement adapté et une gestion fiscale optimisée. L’assurance vie, le crédit immobilier et une déclaration fiscale bien maîtrisée sont des leviers essentiels pour maximiser les revenus et réduire la pression fiscale. Avant de vous lancer, il peut être pertinent de consulter un conseiller en gestion de patrimoine afin de mettre en place la stratégie la plus adaptée à votre situation et vos objectifs financiers.

L’investissement en SCPI permet de percevoir des revenus complémentaires, mais ces derniers sont soumis à plusieurs niveaux d’imposition. Selon le mode de détention, ils peuvent être taxés au barème progressif de l’impôt sur le revenu, à la flat tax (prélèvement forfaitaire unique) ou encore bénéficier d’un cadre plus avantageux.
Les loyers perçus via une SCPI sont considérés comme des revenus fonciers et intégrés au revenu global du foyer fiscal. Ils sont donc soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, dont le taux varie entre 0 % et 45 %, selon le Taux Marginal d’Imposition (TMI) de l’investisseur.
En plus de l’impôt sur le revenu, ces gains sont soumis aux prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %. Ainsi, un investisseur taxé à 30 % paiera une imposition totale de 47,2 % sur ses revenus SCPI.
En cas de revente de parts de SCPI, la plus-value est imposée à 36,2 % (19 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux). Cependant, des abattements s’appliquent :
Contrairement aux revenus financiers classiques, la flat tax (prélèvement forfaitaire unique de 30 %) ne s’applique pas aux SCPI détenues en direct.
Pour réduire l’impact fiscal, plusieurs solutions existent :
Comprendre la fiscalité des SCPI permet d’optimiser son investissement et de maximiser la rentabilité nette.
Lorsque vous cédez des parts de SCPI, la plus-value réalisée est soumise à une fiscalité spécifique, similaire à celle des biens immobiliers classiques. Le montant imposable dépend de la durée de détention, avec des abattements progressifs qui réduisent l’impôt sur les plus-values au fil du temps.
La plus-value correspond à la différence entre le prix de vente des parts et leur prix d’acquisition (incluant les frais d’achat). L’imposition s’applique en deux parties :
Un investisseur cédant ses parts rapidement après leur acquisition sera donc fortement imposé sur son impôt sur les plus-values.
Pour encourager la détention à long terme, l’administration fiscale applique des abattements progressifs :
Ainsi, si vous conservez vos parts pendant plus de 22 ans, vous ne paierez plus d’impôt sur la plus-value. Après 30 ans, vous êtes totalement exonéré, y compris des prélèvements sociaux.
Bien planifier la cession des parts de SCPI permet donc de limiter la fiscalité et d’optimiser son rendement global.
Comment déclarer les revenus SCPI
Pour déclarer les revenus SCPI, il faut utiliser l’Imprimé Fiscal Unique (IFU) fourni par la société de gestion, qui récapitule les revenus fonciers, les prélèvements sociaux et les éventuelles déductions. Ces revenus sont soumis à l’impôt sur le revenu et doivent être déclarés selon deux régimes : le micro-foncier (si les revenus fonciers totaux sont inférieurs à 15 000 €, avec un abattement de 30 %) ou le régime réel (au-delà de ce seuil ou pour déduire des charges comme les intérêts d’emprunt, via le formulaire 2044). Les prélèvements sociaux de 17,2 % sont généralement prélevés à la source. Pour les SCPI investies à l’étranger, il faut remplir le formulaire 2047 pour bénéficier des conventions fiscales internationales. Une bonne déclaration fiscale passe par le choix du bon régime et l’optimisation des déductions, notamment via un investissement en assurance vie ou dans des SCPI européennes pour limiter la fiscalité.
Les SCPI sont soumises à deux principaux régimes fiscaux : le régime micro-foncier et le régime réel. Le régime micro-foncier, accessible si les revenus fonciers (toutes sources confondues) ne dépassent pas 15 000 € par an, permet un abattement forfaitaire de 30 %, simplifiant ainsi la déclaration. Au-delà de ce seuil ou si l’investisseur souhaite déduire des charges (intérêts d’emprunt, travaux, frais de gestion), le régime réel s’applique via le formulaire 2044, offrant ainsi une fiscalité avantageuse pour certains profils. Il existe également des SCPI fiscales, comme les SCPI Pinel, Malraux ou Déficit Foncier, qui permettent de bénéficier de réductions d’impôt spécifiques. Enfin, bien que les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) soient principalement imposées comme des revenus fonciers, investir via un contrat d’assurance vie ou dans des SCPI européennes peut réduire l’impact fiscal.
L'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) concerne les contribuables dont le patrimoine immobilier net dépasse 1,3 million d’euros. Les parts de SCPI sont incluses dans le calcul de l’IFI, en fonction de leur valeur vénale, c’est-à-dire la valeur actuelle du marché des parts de la SCPI. Ainsi, si vous détenez des SCPI de rendement ou des SCPI fiscales, la valeur totale de vos parts de SCPI sera ajoutée à votre patrimoine immobilier soumis à l'IFI. Il est donc nécessaire de déclarer correctement la valeur vénale des parts dans votre déclaration annuelle, ce qui peut augmenter la base imposable si la valeur des parts est élevée. Pour optimiser cet impact, certains investisseurs choisissent d’investir via des structures juridiques comme des SCI ou des contrats d'assurance vie, afin de réduire l’assujettissement à l'IFI.

En résumé, la fiscalité des SCPI soulève souvent la question de l'impact des différents critères, tels que le nombre de parts détenues et leur valeur imposable. Par exemple, un impôt brut peut être supérieur pour une personne détenant des parts en pleine propriété. Les conditions spécifiques, comme le titre de propriété (pleine ou nue propriété), influencent également le montant de l’impôt. De plus, la durée de détention des parts est un facteur clé ; après une année de détention, des abattements peuvent s'appliquer pour réduire l’impôt à payer, soulevant ainsi la question de l’optimisation fiscale pour chaque particulier ou personne morale.
Pour conclure, il est important de noter que l’année de détention des parts de SCPI joue un rôle crucial dans l’optimisation fiscale. En effet, la quote part de chaque investisseur dans une SCPI à capital fixe ou variable influence la value imposable de son investissement immobilier, qu’il soit en pleine propriété ou en nue propriété. Les impôts à payer peuvent être modifiés par des abattements, notamment après une année de détention. De plus, l’impôt de solidarité sur la fortune (IFI) concerne ceux dont la valeur de leur patrimoine immobilier dépasse le seuil fixé, qu'ils soient personne physique ou personne morale. Le marché immobilier reste un secteur dynamique, et l’impôt en France lié à l'immobilier locatif ou à un placement immobilier SCPI peut être influencé par des mécanismes comme la retenue à la source. Selon le régime micro foncier ou d’autres régimes fiscaux, les conséquences fiscales peuvent varier. Qu’il s’agisse d’une SCPI à capital ou d’un placement immobilier SCPI, il est essentiel de comprendre les nuances fiscales pour maximiser les avantages de l'investissement.
Chez Tantiem, notre préoccupation est de vous fournir un rendement passif élevé grâce à une gestion déléguée à des professionnels expérimentés et à des frais et une fiscalité allégés.
Les revenus sont soumis à une imposition basée sur la flat-tax, soit 30% (comprenant 17,2% de prélèvements sociaux et 12,8% d'impôt sur le revenu). En cas de plus-value immobilière résultant de la revente du bien, l'imposition de cette dernière est également assujettie à la flat-tax.
Par ailleurs, vos investissements dans des biens Tantiem ne sont pas inclus dans le calcul de l'IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière), contrairement aux parts de SCPI, et aucune taxe foncière n'est due. Ces éléments sont prélevés à la source et automatiquement pré-remplis dans votre déclaration d'impôt. En début d'année, vous recevez un IFU (Imprimé Fiscal Unique) vous permettant de vérifier les sommes versées.